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Jack Lang à Amiens : et au fond du fond, le PS découvrit le ridicule

On avait essayé de nous faire avaler la pilule Peillon. Après s’être fait déboulonner en 2002, celui-ci eut trop peur de la défaite pour affronter Gilles de Robien à Amiens (sic) et s’en alla vers le Sud-est du pays, prouvant à cette occasion l’attachement profond qui le liait à la Somme.

On nous avait lancé la comète Lienemann. Après avoir opportunément pris part à une ou deux manifestations dans la capitale picarde, cette professionnelle du parachutage remballa ses paquetages pour retrouver plus vite un poste, en l’occurrence un siège de sénateur à Paris.

Depuis quelques semaines, on tentait de nous vendre l’apparatchik Christophe Borgel, le Monsieur élections du PS, qui se voyait député en juin prochain et jugeait lui-même que les dirigeants du PS doivent (devaient?) « penser qu’il a quelques qualités » (CP 08/12).

Jack Lang à Amiens : et au fond du fond, le PS découvrit le ridicule dans La majoriteToutes ces tentatives ratées d’implantation électorale sont sur le point d’être balayées dans les mémoires picardes par l’arrivée théâtrale du plus illustre des opportunistes politiques: le vétéran Jack Lang.

Au PS, la vérité d’hier n’est pas forcément celle d’aujourd’hui. Martine Aubry et François Hollande soutenaient de toutes leurs forces Christophe Borgel, quitte à affronter ouvertement le maire d’Abbeville, candidat à la députation, au motif qu’il cumule déjà bien trop de mandats. Voilà maintenant que l’ancien ministre de la Culture a la main pour débarquer dans la Somme et que Nicolas Dumont soutient son arrivée et pourrait être son suppléant… Soutien bien opportun en vérité. L’élection de Borgel, 49 ans, aurait barré pour longtemps son entrée au Palais Bourbon. Jack Lang, 72 ans, ne devrait au contraire pas tarder à tirer sa révérence, laissant la place au jeune maire d’Abbeville. Si par miracle le vieil éléphant était nommé au Gouvernement pour y incarner le renouveau (sic), Nicolas Dumont pourrait même parvenir à ses fins plus tôt que prévu…

Envolées les belles promesses de non-cumul. Disparus les beaux discours sur la parité. Pour satisfaire Jack Lang, que personne au PS hormis Arnaud Montebourg ne semble prêt à lâcher, les dirigeants socialistes s’assoient sur les principes qu’ils prêchaient hier. Et pour quel résultat? Laisser une place à un élu qui, après 40 ans de vie politique, n’a plus rien à apporter à notre pays, et encore moins à notre ville.

Jack Lang, qui a été élu à Paris, à Blois et à Boulogne-sur-Mer, a toujours fini par être poussé vers la sortie par les militants locaux du PS ou par les électeurs. En manque de circonscription à pourvoir, il lui fallait donc une nouvelle terre d’élection, où d’importuns militants PS ne seraient pas en capacité d’empêcher son arrivée. Le PS amiénois, qui est majoritaire à la région, au département et dans quatre des cinq principales communes de la Somme dont Amiens, est paradoxalement trop faible pour imposer son propre candidat dans la première circonscription, que ce soit Nicolas Dumont ou un autre.

Si son arrivée devait être confirmée sur cette terre très à gauche, les éventuels électeurs de Jack Lang devraient prendre conscience du caractère totalement superficiel et ponctuel de son engagement. Il ne délaissera pas la place des Vosges, où il réside, pour Amiens Nord. D’autant qu’aucun avenir électoral autre que la députation ne l’attend dans notre département. Il n’est pas à la recherche d’un engagement de terrain, mais en quête d’un poste. Nul doute qu’il disparaitrait du département dès le lendemain du scrutin législatif.

L’élection de Jack Lang comme député de la première circonscription de la Somme ne conduirait qu’à une seule chose: songer à Maxime Gremetz, son exact contraire, avec nostalgie…

2 commentaires à “Jack Lang à Amiens : et au fond du fond, le PS découvrit le ridicule”


  1. 0 appoline 15 déc 2011 à 16:07

    Navrant les magouilles politiciennes , où est la morale de gauche … Maxime vous nous manquez.

    Répondre

  2. 1 nassbah 15 déc 2011 à 19:40

    N’oublions pas que Jack Lang est venu à Amiens, en 2005, remettre l’ordre national du mérite au président de l’université Jules Verne: Gilles Demailly….
    Pensez en ce que vous voulez…

    Répondre

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