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Tergiversations de la Ville d’Amiens sur la caserne Dejean : la vérité est ailleurs

Tergiversations de la Ville d'Amiens sur la caserne Dejean : la vérité est ailleurs dans Divers d40ed1aa9a5011aa67d6d6a6455e23c8-2Inoccupée depuis plus de 13 ans, la caserne Dejean dépérit lentement à quelques encablures du centre-ville. Malgré son état de dégradation, elle vient de faire l’objet d’une drôle de passe d’armes entre la mairie et la préfecture, qui souhaite finaliser sa vente.

En conseil municipal, Valérie Wadlow, adjointe à l’urbanisme, a rappelé son point de vue sur la situation. La ville avait refusé de faire valoir son droit de priorité début 2010 en raison d’un prix de vente trop élevé (3,6 millions d’euros). Elle souhaitait convertir la caserne en EHPAD ou en logements. Face à cette décision, la préfecture avait logiquement lancé un appel à candidature, auquel a répondu la SCI « CAVL », représentée par Ladislas de Simencourt. Ce dernier a emporté le morceau pour… 2,624 millions d’euros. La municipalité a vu rouge et a fait valoir, à nouveau, son droit de priorité en proposant …. 1,6 millions d’euros à l’Etat! La préfecture a bien entendu refusé en réprimant, n’en doutant pas, un beau fou rire.

Ce méli-mélo de propositions et de contre-propositions à coup de millions d’euros cache une réalité bien plus politique. Suite à son appel à candidatures, la préfecture a reçu trois propositions qui tournaient, toutes, autour de 2,6 millions, selon l’avocat du représentant de l’Etat (CP 19/01). Le problème, c’est que l’heureux élu n’est autre que Ladislas de Simencourt, dont le nom rappelle à la municipalité l’époque honnie de Gilles de Robien. En refusant l’offre de la préfecture, la Municipalité courait clairement le risque de subir ce genre de déconvenue. C’est l’aléa majeur du droit de priorité, du moins du point de vue de celui qui l’exerce : débourser une somme supérieure à la valeur du bien. Quant à la proposition tardive de la Ville, de l’ordre de 1,6 millions d’euros alors même que la vente était en voie de finalisation pour 2,6 millions, elle relève au mieux de la provocation gratuite.

L’important, c’est que dans un premier temps la ville n’était  pas intéressée et l’a fait savoir. Le fait que son projet comporte « deux scenarii » possibles, selon les mots de Valérie Wadlow, montre qu’aucun choix clair n’avait été opéré par la municipalité. A la vérité, le nom de Simencourt n’a été que la goûtte d’eau dans cette affaire. La municipalité n’accepte pas qu’un porteur de projet privé puisse bénéficier de la valorisation de la ZAC Gare-La Vallée, de la requalification à venir de l’axe Barni-Ferry et des équipements qui en découleront. Cela pose la question du rôle de la municipalité dans ce genre de situation. Jalouse des bénéfices dont pourrait tirer un opérateur privé des décisions de la Métropole, la Ville a tenté d’empêcher tout autre qu’elle de faire des projets. Une ambition démesurée pour cette municipalité…

L’attitude de la Ville dans cette affaire – qualifiée de puérile par l’avocat de la préfecture – découle peut-être de la tension qui règne à l’hôtel de ville sur les questions d’urbanisme en raison d’une chasse aux sorcières latente et du positionnement de Valérie Wadlow, à la fois présidente de la SEM Amiens Aménagement et adjointe à l’urbanisme.  Les choix urbanistiques de la Municipalité sont aussi logiques que son fonctionnement…

 

 

Un petit peu plus de place pour l’expression : début de campagne à Amiens

« Place à l’expression » fanfaronnait le JDA la semaine dernière en relatant l’installation de panneaux d’affichage libre à destination des associations, syndicats, partis politiques, etc. Ce sont 46 panneaux qui seront ainsi répartis dans toute la ville.

Ces panneaux ont pour principal objectif de permettre l’expression tout en évitant l’affichage sauvage. Ils remplacent dans cette fonction les bonnes vieilles colonnes Morris.

Où vais-je donc chercher la petite bête dans cette affaire ?

Un petit peu plus de place pour l'expression : début de campagne à Amiens dans Divers img0173Pas bien loin du premier panneau, installé Place Gambetta. Les amis du premier adjoint, que l’on voit coller fièrement une première affiche dans le JDA, n’ont semble-t-il pas encore bien saisi l’utilité du panneau. Les belles (et grandes) affiches de campagne du PS sont en effet disposées à gauche et à droite du cadre. Au Parti, on voit donc un peu trop large…

Mais ce ne sont pas les socialistes qui emportent la palme dans cette affaire, puisqu’il suffit de se rendre rue des Augustins pour contempler ces deux magnifiques affiches « sauvages » duimg0172 dans Divers candidat communiste Laurent Beuvain. Ce dernier fait pourtant partie des « gentils communistes » du point de vue de la Municipalité (qui n’ont pas suivi le trublion Cédric Maisse). Ce n’est semble-t-il pas pour autant que lui et ses militants lisent assidument le JDA! Peut-être l’effet Mélenchon…

Marché de Noël d’Amiens : encore des commerçants mécontents !

Marché de Noël d'Amiens : encore des commerçants mécontents ! dans Divers e9fd04aaVent de révolte dans le centre-ville en cette période de fêtes. La Municipalité, non contente de s’être déjà aliénée une bonne partie des commerçants du centre, est en passe de dégoûter les estivants du marché de Noël amiénois.

Les importantes chutes de neige du mois de décembre ont certes dissuadé de nombreux visiteurs de s’aventurer dans la capitale picarde. Pour autant, la gestion des conséquences de ces aléas climatiques en irrite plus d’un. Le Courrier Picard, dans son édition du vendredi 24 décembre, se fait l’écho d’une partie de ce mécontentement (article ici).

Le déneigement, en premier lieu, a été vécu comme une provocation par nombre des occupants des chalets. Les petits engins chargés de ce travail n’ont en effet rien trouvé de mieux à faire que d’amasser la neige au pied des chalets. Les commerçants ont également eu à souffrir dans la semaine de Noël d’un retard dans le ramassage des ordures, lesquelles se sont amassées devants les étals. Pour apaiser la tension, la Fédération des commerçants, qui gère le marché pour le compte de la Municipalité, n’a rien trouvé de mieux à faire que d’adresser à certains d’entre eux un avis d’amende de 50 euros pour « ouverture tardive« , c’est-à-dire après les 10 heures du matin convenues dans le contrat. La Fédération, véritable « chose » de la Municipalité dont nous avons déjà parlé, veut-elle prouver par un excès de zèle qu’elle mérite bel et bien d’organiser les braderies amiénoises ? Elle n’a cependant pas considéré le fait que certains des commerçants ouvraient peut-être tardivement en raison des chutes de neige, ces mêmes chutes qui ont provoqué d’importants désagréments pour les marchands et les clients du marché.

A cela s’ajoute les conséquences des échecs de l’édition 2009. L’extension du marché à la rue Dusevel, vantée l’an dernier dans les colonnes d’Amiensforum, s’est avérée désastreuse. A tel point que le commerçant qui s’y était installé et auprès duquel la Municipalité s’est sentie redevable, n’aurait déboursé que 300 euros pour son installation cette année, contre environ 2000 euros pour les autres marchands. En apprenant cet arrangement, de nombreux commerçants se sont légitimement sentis floués.

Les « parfums d’hiver » troisième édition ont atteint leur objectif : faire oublier le marché de Noël d’Amiens, créé  par Gilles de Robien et son équipe. La manifestation s’apparente désormais à une vaste fête foraine à l’identité confuse. Seul chemin directeur : l’imagination débordante de l’adjoint à la fête qui, après un mini-golf en 2009 et une yourte en 2010, rêve peut-être d’une montgolfière place Gambetta en 2011 pour célébrer Cinq semaines en ballon! Noël n’est plus, dans ce contexte, qu’un vague prétexte dont les élus de la majorité pourront regretter qu’il ne se célèbre pas au mois de juin…

Bonnes fêtes à tous!

 

Lienemann replie son parachute et rentre à Paris : Amiens ramenée à son rang par le PS

Lienemann replie son parachute et rentre à Paris : Amiens ramenée à son rang par le PS dans Divers marienoellelienemann440Un petit tour et puis s’en va. A la recherche d’un mandat, quel qu’il soit et où qu’il soit, Marie-Noëlle Lienemann avait pointé son nez à Amiens il y a quelques mois avec l’ambition de battre Olivier Jardé lors des prochaines législatives. De rumeur, sa venue était devenue information lorsque l’intéressée s’était déclarée au Courrier Picard : « Oui je viendrai, mais non je ne suis pas une parachutée« .

Madame Lienemann est venue : certains l’ont aperçue lors des manifestations d’octobre. Selon toute probabilité, elle ne reviendra plus. Il y a quelques semaines, quelques jours après son entretien avec le Courrier, elle a déposé sa candidature auprès de la fédération socialiste de Paris en vue des élections sénatoriales de septembre 2011 (article du Parisien ici) et devrait être investie et élue. L’ex-ministre avait donc ménagé la chèvre et le chou en préparant le terrain à Amiens, au cas où l’option parisienne se transforme en impasse.

Voilà donc ce qu’est devenue la capitale picarde, même pour les socialistes qui « tiennent » pourtant la ville : un second choix.

L’image donnée par l’ex-future amiénoise de la classe politique est bien évidemment déplorable et alimente les discours populistes qu’elle se plaît à dénoncer. Son attitude est également révélatrice du chaos qui règne chez les socialistes amiénois. Ces derniers sont allés « chercher » Marie-Noëlle Lienemann, comme elle l’a affirmé au Courrier Picard. Ils devront aller chercher quelqu’un d’autre. A moins qu’ils ne se résolvent à l’impensable : propulser un membre de l’équipe municipale à la candidature aux législatives. La crédibilité et la popularité acquises par chacun d’entre eux au contact de l’Hôtel de Ville leur font sans doute redouter cette hypothèse.

Reste un espoir : que Marie-Noëlle Lienemann échoue finalement dans son entreprise parisienne et revienne visiter Amiens. Sur ce point, étant donné les habitudes de l’intéressée, rien ne peut être exclu…

 

 

Pourquoi Changer Amiens est un blog méprisable selon le maire et les socialistes amiénois

C’est par hasard que j’ai découvert il y a quelques jours le blog Amiens socialiste, qui s’attelle avec courage à la défense de la politique municipale.

Outre les articles consacrés aux débats politiques nationaux, les auteurs de ce blog n’hésitent pas à s’y exprimer sur les divisions internes à la majorité, sur les conflits du moment à Amiens (bus, commerçants, stationnement, etc.) et même sur l’activité de la mairie, quand il y en a une. De nombreux articles ne sont d’ailleurs que les copies des informations publiées sur le site de la Ville. Cela voudrait-il dire que le discours militant est de mise sur un site entretenu par les impôts des Amiénois ? Dans ce cas, et je l’avais déjà évoqué il y a quelques mois (l’article ici), il serait parfaitement légitime que l’opposition puisse s’y exprimer

Passons.

J’ai la faiblesse de croire que les opinions exprimées par Changer Amiens ne valent pas moins que celles exposées par les thuriféraires de la majorité municipale. La lecture de l’article intitulé Le comité de ville des sections d’Amiens condamne à l’unanimité la méthode des blogs anonymes (à découvrir ici), daté du 6 juillet dernier, m’a donc stupéfait. Cet article, cosigné par les principaux cadres socialistes de la majorité municipale, dont Gilles Demailly lui-même, ne peut apparaître que comme une crise d’autorité totalement inappropriée.

Je n’aurai pas la prétention de croire que ce communiqué s’adresse uniquement à Changer Amiens. Le blog principalement visé est animé par des opposants socialistes à Gilles Demailly, qui n’ont pas hésité à médiatiser leur action et à étaler sur Internet les conflits internes à la gauche amiénoise. Néanmoins, je ne doute pas d’être concerné par ce rappel à l’ordre.

Selon les termes de ce communiqué, des blogs s’expriment « de façon très agressive sur l’action municipale amiénoise, mettant parfois en cause personnellement et gravement certains élus« . Si des membres de la majorité considèrent que certains de mes articles relèvent de la diffamation, je les invite à se tourner vers les tribunaux. Pour le reste, Amiens ne se situant pas en Chine, il me semble que la critique peut encore y être formulée.

Mon blog ne laisserait pas de « possibilité de réponse, au mépris des règles les plus élémentaires du débat démocratique ». Je rappellerai qu’il a toujours été possible de commenter mes articles, sur cette page et désormais sur Facebook, voire de m’adresser un mail. Je n’ai jamais joué au censeur, si ce n’est pour éviter la publication de messages insultants ou incompréhensibles. Je laisse les leçons de démocratie à ceux qui veulent les donner.

En ne révélant pas mon identité, je ferais preuve d’un procédé « lâche et honteux« , me cachant derrière le « confort » de cet anonymat pour « agresser et calomnier ». Il me coûte tout particulièrement de répondre de ces accusations stériles. Mon blog s’attache avant tout à exprimer des idées et à prendre part au débat sur l’actualité et l’avenir de notre ville, et non à me discréditer en calomniant ou en agressant tel ou tel. Mon identité est tout à fait anecdotique, ce sont des idées que je mets en débat ici.

La Municipalité le reconnaît elle-même, des pages ou blogs d’opposition « fleurissent depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois ». Étrangement, Internet et la possibilité de créer un blog existaient bien avant mars 2008… Ces semaines et mois ont été, à Amiens, régis par l’équipe de Gilles Demailly, empêtrée dans ses multiples échecs. Si la majorité municipale est aujourd’hui la cible de très nombreuses critiques, aussi bien sur Internet que dans la rue, peut-être devrait-elle procéder à son introspection !

 

 

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